Pleine Lune

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Pluie et Soleil, Canicules, Temps qui se perd dans tous les domaines, Pleine Lune qui fait ressortir toutes les souffrances endormies et non réglées.

- Peinturlurot, Peinturlurot, es tu là? Es tu réveillé ? J'ai envie de t'appeler Peinturau.    Je ne dors pas, je ne peux même pas sommeiller, ni me droguer, sous peine de malaise et de chute.

- Cela s'appelle de l'ortho tension. Ou de l'orthostatisme. Oui, de l'orthostatisme, du à ton diabète et ton neuroleptique, ta piqûre du jour, heureusement que tu n'en as qu'une par mois. Et puis tu fumes trop, tu le sais bien, mais tu ne peux t'en empêcher, c'est ainsi, c'est ta façon de te suicider.    Parce que tu ne peux t'adonner à ta création autant que tu le voudrais, tu songes trop au passé, aux velléités du monde, sans trouver d'issue satisfaisante.

Noces Gitanes

- Oui, mon Peinturau, et je te berce, avec ma musique nostalgique, tu es lui et tu es moi, je te retrouve ainsi et je me calme tranquillement, apaisée par le chant langoureux et fort. J'ai le cœur qui bat la chamade, il me faudrait augmenter mon bétabloquant, mais je n'aime pas le faire, tant j'ai peur des risques insensés de ce médicament. Oui, je vis des fois avec un tas de peurs absurdes, qui m'emportent loin de choses raisonnables, à tous les plans. Je ne descend même plus à la cave préparer des châssis, tant j'ai encore peur d'y croiser un serpent, je crois que celui que j'ai vu était un aspic, et couleuvre ou vipère, ils peuvent s'avérer dangereux, d'après mes recherches à ce sujet. Alors la peinture sommeille, le dessin aussi.

- Je ne suis pas que lui, je suis ta pensée, je suis ta douleur, je suis ce qui t'obsède et que tu ne peux joindre, je suis celui que tu crée pour donner à réfléchir, et tu crois même savoir, ou tu as la prétention de croire que cela fonctionne, mais à part regarder, regarder, et regarder encore sans cesse tes modèles, tes tant si admirées images qui peuplent ta mémoire et qui souvent aussi te fatiguent, car à part moi, ta création, personne ne te réponds. Tu peins le silence, dans le sourire du miroir que tu crées, et cela est quelques fois douloureux, aussi bien à eux, car tu t'adresse à plusieurs facettes d'une même personne, en même tant que les tiennes.

- Et je suis lasse de vouloir soigner le monde, qui ne réponds que par la guerre, qui semble quand même avancer un peu plus tranquillement, dans l'atrocité cependant. J'écoute le chant de mes folies, mes divagations, que je retrouve dans la musique.

FR Ignorer les liens de navigation Rechercher Image d'avatar 2:05 / 4:00 Leïla Huissoud - Mon Français [Clip Officiel]

Je retrouve ainsi toutes mes aspirations à créer une armée de véritable paix, avec des missions moins offensives, ce qui nécessite un entraînement hautement physique et des capacités nerveuses éprouvées à tous égards. Un mental non pas par la force des armes en fonction, mais uniquement dissuasif, quelque soit les armes utilisées. Je pense sérieusement que le désarment ne passera que par là, mais, où est une telle armée, elle ne connait que la mort et le combat, au nom de la liberté et du nationalisme, de la patrie et du pays, de la nation. Ce n'est pas mon armée. Mon armée n'existe pas. Même le nucléaire, pourtant qui fonctionne un peu, tant que vraiment nous pouvons sérieusement croire à la paix et la construire sur cette planète ? Je doute fort quand même, tant la Terre se consume et que nous vivons des temps difficiles à tous points de vue. Ce pourquoi je pense souvent qu'un jour, il n'y aura plus de pays, plus de nation, plus de continents politiquement parlant, mais une direction unique que je souhaite commune, enfin que je souhaite, cela peut effrayer aussi, bien sûr.

Et je pense à tous mes amis avec que je suis si bien et que j'ai tant aidés, que je ne peux plus aider autant que je le voudrais. Et ma fille qui m'a enfin retrouvée mais que je ne veux pas et peux pas trop étouffer avec mes dissentiments. Alors je donne de temps en temps de ses nouvelles à ses grands parents, tous, avec lesquels elle a rompu et auxquels elle manque. Quel culot quand même, que dois je dire face à cette insolence, moi qui l'aie si peu vue de ma vie, et à qui j'ai tant manqué, quoiqu'elle veuille bien reconnaître, mais pas tant que pour moi.

Ode à ma fille : "On s'égare en sentiments"

- je ne m'inquiète pas , Ô toi l'artiste, tu retrouveras le chemin du pinceau et ta motivation. N'oublie pas ta musique et oublie nous, nous, tes modèles, crois en toi et panses nous comme tu sais si bien le faire, tu n'as que ton art pour cela et tes écrits, ne l'oublies jamais.

-Bonne nuit Peinturau.

 

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